Quoi de plus simple que de rendre visite à son médecin… non? C’est peut-être quelque chose que vos employés ont toujours fait, mais ça ne veut pas dire qu’ils le font bien. Ne pas prendre le temps, passer à côté de symptômes importants, se concentrer sur des problèmes mineurs qui peuvent mener àun mauvais diagnostic… un phénomène qui peut engendrer une hausse des congés maladie ou de journées de congé pour avoir un deuxième avis. Lorsque vos employés ont la chance d’avoir accès à la plateforme de navigation santé par l’intermédiaire du site Web, du site mobile ou du centre d’appels, ils peuvent aller à leurs rendez-vous en étant mieux préparés et plus en mesure d’expliquer ce qui les inquiète.
Sachez exactement « pourquoi vous allez à ce rendez-vous aujourd’hui » si vos symptômes persistent depuis un certain temps. Il importe d’amener votre médecin à bien cerner les symptômes qui continuent de se manifester et à comprendre pourquoi ils vous ont poussé à venir le voir. Évitez de commencer par lui énumérer tous vos symptômes. Décrivez-lui plutôt en détail ceux qui vous ont fait peur. Une fois qu’il a bien compris vos inquiétudes, donnez-lui toute autre information concernant votre état. Dites-lui, par exemple : « Mes douleurs abdominales ont soudainement empiré aujourd’hui. Elles n’ont jamais été aussi intenses et il y avait aussi du sang dans mes selles, ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. » Il saura alors exactement pourquoi vous êtes venu le voir et pourra mieux déterminer les éléments qu’il doit veiller à écarter.
Qu’est-ce qui vous inquiète vraiment?
Habituellement, les patients craignent un diagnostic bien précis mais n’abordent pas ce sujet avec leur médecin (en anglais seulement). Si vous ne dévoilez pas vos inquiétudes au médecin, vous risquez de les avoir toujours en tête à la fin de votre rendez-vous. Parlez-lui toujours de ce qui vous inquiète, car cela pourrait lui éviter de passer à côté de quelque chose de crucial. Ne soyez jamais gêné de lui dire ce que vous avez en tête. Dites, par exemple : « J’ai peur que mes douleurs dans la poitrine soient le signe d’une crise cardiaque; mon frère en a fait une dans la trentaine et j’ai à peu près le même âge. » Si vous énoncez clairement vos inquiétudes, il sera alors possible de les écarter et vous vous sentirez rassuré.
Que se passe-t-il actuellement dans votre vie?
Il peut souvent nous arriver de ne pas voir le lien qui existe entre nos symptômes et ce qui se passe dans notre vie. C’est seulement quand on y réfléchit bien que l’on voit la connexion entre les deux. Toute période de transition peut souvent être à l’origine de problèmes médicaux liés au stress (en anglais seulement). Les activités et les traumatismes physiques, aussi insignifiants ou limités qu’ils puissent paraître, ont souvent des répercussions sur le corps. Par exemple, une simple chute pendant que vous jouez avec vos enfants au parc peut avoir contribué à votre mal de dos. Il se peut que votre médecin ne vous interroge pas à ce sujet, alors prenez les devants par prudence et parlez-lui de ce qui s’est passé dans votre vie depuis quelques jours ou quelques semaines. Certains événements peuvent avoir un lien avec vos symptômes, même si ça ne semble pas être le cas.
Souvenez-vous que les médecins sont aussi des humains et que parfois, leur façon de collecter les données et leur processus de prise de décision comportent des failles. Il peut arriver qu’un médecin se concentre trop sur sa propre série de questions types et, par conséquent, néglige des aspects importants de vos antécédents médicaux. Il est préférable d’éviter toute confrontation avec le médecin. Expliquez-lui plutôt calmement que selon vous, il a besoin de bien comprendre tout ce qui entoure votre situation. Si vous ne vous sentez pas écouté, rappelez-vous que vous pouvez toujours obtenir un deuxième avis et que vous êtes en droit d’en demander un (en anglais seulement).
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