Fin mars 2016… un lundi soir on ne peut plus calme… Simon Chu, gestionnaire de voyages d’une société d’investissement de taille moyenne, était sur le point d’aller se coucher quand la sonnerie de son téléphone a retenti : une alerte info. La journée commençait à peine en Europe, et une bombe venait d’exploser à l’aéroport de Bruxelles.
Pour la plupart des Canadiens, l’attentat de Bruxelles était une nouvelle certes troublante au niveau mondial, mais sans plus. Pour Simon, c’était une tout autre histoire.
« Les membres de mon équipe voyagent beaucoup en Europe, y compris en Belgique, dit-il, et il est de mon devoir de les protéger. »
Heureusement, aucun employé de l’entreprise de Simon ne se trouvait à Bruxelles au moment de l’attentat, mais cela l’a amené à réfléchir à la façon dont il aurait pu intervenir si cela avait été le cas. Simon aurait-il pu faire quelque chose si l’un de ses employés s’était retrouvé au cœur des événements ?
Renforcer davantage la sécurité
Des milliers de Canadiens voyagent chaque année pour des raisons professionnelles, et ils sont de plus en plus nombreux. Avec l’augmentation des déplacements professionnels, les entreprises canadiennes réfléchissent désormais à la manière dont ils peuvent aider leurs employés lorsqu’ils sont à l’étranger.
C’est d’ailleurs la tâche principale du poste de Simon au sein de son entreprise.
« Ils ne partent pas en vacances », dit-il. « Officiellement, ils travaillent, et nous devons en avoir conscience et les aider quand ils en ont besoin. »
Ses déclarations sont corroborées par le droit canadien. Selon le Code canadien du travail, les employeurs ont une obligation de diligence envers leurs employés et doivent leur fournir un environnement sécuritaire. Même s’ils sont à l’étranger, les employés en déplacement professionnel sont toujours sur leur lieu de travail au sens large.
Trouver de l’aide à distance
Pour aider efficacement les employés en déplacement, Simon s’est tourné vers le Navigateur voyage inclus dans le programme d’avantages sociaux de l’entreprise. Cette application Web et mobile fournit aux employeurs et aux employés des informations sur la destination, ainsi que des alertes liées à la sécurité et un accès aux établissements de soins de santé qui acceptent leur programme de prestations.
« On ne sait pas toujours où aller quand on ne connaît pas un endroit », dit Simon. « Même s’il s’agit d’une simple grippe par exemple, cela peut être déroutant et frustrant et la personne peut se sentir réellement isolée. »
Le Navigateur voyage permet aux employés en déplacement, mais aussi aux gestionnaires comme Simon, d’avoir accès à des informations extrêmement importantes. « C’est agréable de pouvoir aider », dit-il en riant, « depuis mon salon ! »
La lumière au bout du tunnel
La plus grande préoccupation de Simon, cependant, était de pouvoir contacter ses employés en cas de crise majeure.
Les gestionnaires de voyages constituent le premier point de contact des employés lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu et ils doivent être en mesure de les rejoindre de manière efficace. Pourtant, selon la Global Business Travel Association (Association internationale des déplacements professionnels), moins de 50 % des gestionnaires de voyages pensent pouvoir localiser leurs employés en moins de 2 heures.
Dans le cas d’une crise majeure comme un attentat dans un aéroport, par exemple, chaque minute compte.
Le Navigateur voyage est muni d’un GPS qui permet de connaître la position des usagers en temps réel, ainsi que d’un bouton qui d’une simple pression, permet aux employés de contacter quelqu’un au bureau et vice versa.
« En résumé, si un membre de mon équipe est en danger, il n’a pas besoin de réfléchir à la manière dont il pourrait me contacter », explique Simon. « Il n’a qu’à appuyer sur le bouton et je décroche. » Et, s’ils ne le contactent pas, Simon peut les localiser sur le tableau de bord et vérifier que tout va bien.
Plus qu’une simple vérification d’usage
L’obligation de diligence n’est peut-être qu’une expression en droit du travail et dans les règlements sur la santé et la sécurité, mais elle comporte aussi un volet humain. Pour Simon, c’est une sorte de bouée de sauvetage au milieu du chaos.
Environ 3 mois après avoir découvert le Navigateur voyage, Simon a de nouveau reçu une alerte sur son téléphone : un attentat à la bombe à l’aéroport d’Istanbul. Encore une fois, une rapide vérification du tableau de bord lui a permis de s’assurer qu’aucun membre de son équipe ne s’y trouvait.
« Il en va de leur tranquillité d’esprit », dit-il, « mais aussi de la mienne. »
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https://www.internationalsosfoundation.org/americas (en anglais)
https://voyage.gc.ca/voyager/vivre-a-l-etranger/affaires
https://www.securitymagazine.com/articles/88492-the-difference-between-duty-of-care-and-travel-risk-management (en anglais)
https://biv.com/article/2018/06/business-traveller-duty-care (en anglais)